Aujourd'hui, beaucoup de personnes sont exclues de la pratique sportive comme des instances dirigeantes. Les femmes, les personnes précaires et les personnes handicapées en particulier font face à des freins importants. En tant que représentant du mouvement sportif, le CNOSF doit penser l’intérêt général et faire de la lutte contre les inégalités une priorité avec une politique d’inclusion par le sport.
Il s'agit non seulement de répondre à l'intérêt général mais également de développer les fédérations dans leur diversité, en appui sur leurs atouts et expériences de terrain. La féminisation des instances dirigeantes est un sujet majeur sur lequel le CNOSF doit poursuivre le travail mené avec le programme "dirigeantes" en renforçant l’éducation de toutes et tous à l’égalité.
J'en débattrai avec
BÉATRICE BARBUSSE
sociologue et auteure du livre Du sexisme dans le sport
EMMANUELLE ASSMAN
présidente honoraire du Comité paralympique et sportif français, médaillée de bronze aux Jeux paralympiques d'Athènes
JULIE EISSEN
présidente du Cercle des nageurs noiséens water-polo (Seine-Saint-Denis)
Bonjour à toutes et à tous,
le live va débuter d'ici 1 à 2min !
Le sport dit-on est un facteur d'inclusion. Certes pour les enfants qui sont déjà "dans le moule" et capables de se soumettre aux exigences de la pratique. Pour les autres, il est plutôt facteur d'exclusion: "tu n'est pas arrivé à l'heure, ton équipement n'est pas propre, tu ne respectes pas les consignes, alors tu vires:"
Je complète: c'est la raion pour laquelle il importe de ne pas connecter, dans un premier temps, la pratique "hygieniste" de la pratique compétitive qui ,'inclut finalement qu'un petit nombre de ceux qui en ont le plus besoin
mal écrit, pardon: "n'inclut'
Je ne suis pas sû qu'un équipement de prestige soit la meilleure réponse. peut-être faudrait- il en revenir à la multiplication d'équipements de proximité, facile d'accès à tous points de vue, dans la ligne des plans d'équipement des années 70 avec le programme 1000 piscines, 5000 terrains de grands jeux, etc
A l'extérieur, ce que j'observe chez les jeunes "inorganisés" c'est l'utilisation libre de l'espace public (skate par exemple) ou des jeux collectifs sur ces petits espaces urbains permettant le basket et le foot principalement toujours pleins, ou les lieux dédiés à la musculation qui ne desémplissent pas. Ce sont ces lieux extérieurs, libres d'accès qui séduisent les jeunes, comme dans les pays scandinaves effectivement, qui prennent peu de place et sont très prisés. Il faut commencer par là avant de rejoindre les associations une fois l'envie développée.
Merci à vous pour cet échange