Raoul Cédric Loé : « J’ai débuté à Osny »
Vous faites vos premiers pas à Cergy Pontoise FC ? A quel âge ?
En fait j’habitais à Cergy avec ma grand-mère mais j’ai fait mes premiers pas de footballeur dans le club d’Osny jusqu’à mes 13 ans. Après j’ai joué à Cergy une saison en 13 ans deuxième année.
Avez-vous gardé des contacts avec ce club ?
Oui, j’ai gardé des contacts, j’ai des amis encore là-bas mais ce n’est plus le même club (il y a eu la fusion entre l’Olympique de Cergy Pontoise et l’Union de Cergy Clos). Pendant une trêve internationale, j’étais même parti les voir à l’occasion du match Cergy – Linas.
Comment êtes-vous arrivé à Bretigny-sur-Orge ?
J’ai fait 3 ans là-bas après mes deux années à l’ASSOA en U15.
Vous décidez de faire un sport études football ? Avez-vous réussi à suivre la cadence ?
En 15 ans, tout le monde voulait jouer à St Leu, mais ils sont descendus à l’époque, nous sommes partis faire un essai à l’ACBB mais il y avait trop de mutés pour y rester. Pour l’internat, nous avions foot tous les jours et le week-end, nous étions à la maison. C’était une bonne expérience. J’ai joué contre des équipes nationales, avec des équipes pros dans notre groupe. Par ce sport études au Lycée Jean-Pierre Timbaud, on pense qu’on peut titiller ce monde, au moins pour entrer dans un centre de formation.
En 2009, vous êtes repéré par l’AD Ceuta pour y signer un contrat ?
Avant 2009, j’ai joué en 2008 à Manchego de Cuidad Real, l’équivalent de la 4e division en France pour faire un an. Et c’est à cette occasion que la Ceuta m’a repéré qui était en 3e division où j’ai fait 2 saisons.
Pourquoi avoir accepté ?
En fait, mon frère était au Rayo Vallecano et m’a dit qu’un agent était intéressé par mon profil pour me faire passer un test. J’ai pu toucher un premier salaire là-bas.
En 2011, vous signez à Osasuna pour y jouer 4 ans ? Un mot sur le football espagnol ?
En fait, j’avais signé un an avec la réserve, car tous les joueurs de la réserve avaient un contrat d’un an. Si ensuite, il était possible de signer pro alors on pouvait signer trois ans de plus, automatiquement. Sur le football espagnol, il y a aussi du physique mais c’est basé essentiellement sur du jeu de ballon avec des petits gabarits.
En 2015, vous vous êtes engagé avec le club qatari Al-Sailiya Sports pour 2 ans ? Quels sont vos souvenirs ?
Le Qatar a été une bonne expérience. Il faut savoir que je ne voulais pas y aller car ça ne correspondait pas à mes projets. Au final, ils m’ont convaincu et j’ai accepté.
Un choix sportif ou financier ?
Je ne vais pas vous mentir, c’était un choix financier car on peut gagner là-bas en un an ce que vous pouvez gagner ici en quatre ans facilement. Vous touchez votre salaire net d’impôts. La Fédération s’occupe de tout. Je n’ai pas eu de problèmes particuliers.
Quelles sont vos forces et vos faiblesses ?
En Espagne, j’ai toujours démontré de la résistance, des bonnes qualités physiques. En termes de faiblesse, j’ai pêché au niveau de la technique. Et avant, je ne prenais pas assez de risques dans mon jeu.
De quel joueur vous rapprochez-vous au niveau du style de jeu ?
Je ne sais pas trop, je sais que pour moi le meilleur joueur dans mon secteur est Busquets (joueur de Barcelone). Je suis plus un milieu défensif qui peut jouer aussi défenseur central.
Aujourd’hui, quels sont vos objectifs ?
Je suis sans contrat depuis le 1er juillet et je trie les offres avec ma femme. Je ne décide plus tout seul. J’ai des pistes mais je réfléchis encore.
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