Starkontest, à la découverte d’un nouveau concept sportif digital !
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Jean-Michel Idiart, ça fait 10 ans que je travaille dans l’intégration sociale par le sport notamment avec le Frontball qui est un sport moderne qui se joue à main nue. Ce sport, que nous avons créé avec 2 amis, a pour vocation de développer essentiellement sous deux axes : un axe sportif et un axe socio-éducatif, en développant des écoles de Frontball dans des quartiers considérés comme sensibles. Nous sommes venus dans le projet du Starkontest avec la volonté autour du football de développer un projet permettant à des enfants de vivre une aventure originale, avec un parcours chronométré et différents niveaux de difficulté.
Pouvez-vous nous parler du 1er événement du 25 octobre prochain à Paris 13ème ?
Cet événement va marquer le lancement officiel de Starkontest ! On a souhaité inviter des jeunes venant de différentes régions (Metz, Nancy, Ile-de-France, Toulouse, St Jean-de-Luz, Nantes). Avec aussi deux jeunes d’Haïti pour participer à ce challenge. De plus, la Starkontest Academy correspond à notre volonté de nous développer à différents endroits du monde où les jeunes ont difficilement accès au sport.
Quelle sera la fréquence de ce challenge ?
Le projet mixte (masculin et féminin) s’articule autour de 3 chapitres : d’abord, la possibilité d’avoir des animations de quartiers dynamisées par l’association ou le club local au rythme qu’il souhaite. Chaque animation ira alimenter la base de données et pourra générer des résultats par catégorie d’âge et par différent niveau de difficulté des parcours. Ensuite, une fois par an, on va réaliser le challenge international connecté qui correspond à une date unique dans l’année où en même temps, tous les participants pourront participer à ce challenge international connecté en enregistrant leur résultat par leur animateur de quartier, leur responsable de club par exemple. En fin de journée, on sera en mesure de déclarer les champions par ville, par région et par pays. Un point fort du projet ! Enfin, l’invitation des meilleurs participants du challenge international connecté pour la finale qui se déroulera sur Paris et qui s’appellera le Starkontest Paris Event. Une compétition en live, un vrai show qui verra le jour dès 2020.
Comment avez-vous eu l’idée de créer ce challenge et l’application ?
C’est une logique un peu naturelle après le Frontball. On a réussi à développer assez rapidement ce sport de par sa simplicité et donc son universalité. La contrainte étant quand même la nécessité toujours avoir un mur. Quand nous étions en Afrique ou en Chine avec des populations de 50-80 gamins, ils ne pouvaient pas tous participer en même temps de par la limite des murs disponibles. Alors, est né l’idée de créer un challenge sportif qui ne nécessitait pas d’infrastructure. Du coup, au lieu de partir sur un challenge autour de Frontball, on a décidé de partir autour du football, sport qui est très populaire et médiatique. Notre volonté était d’avoir un challenge le plus universel possible.
Avez-vous un parrain ?
Notre objectif effectivement est de parrainer le projet. Nous avons quelques contacts en cours. Nous sommes en train de réfléchir à un système de parrainage qui soit véritablement concret au niveau des quartiers. En ce sens, c’est avec notre mécène Batigère, bailleur social très présent dans les quartiers que nous travaillons l’éclosion de ce challenge en France.
Pensez-vous que ce challenge peut être bénéfique pour le sportif ?
Je vois comme intérêt majeur pour des jeunes pas forcément inscrits en clubs de participer à cette aventure. Il y a des jeunes très doués dans les quartiers qui jouent très bien au football et ils auront l’occasion de le démontrer à travers ce challenge. On veut récompenser les joueurs les plus assidus et les meilleurs joueurs du Starkontest. On veut les aider notamment avec la Starkontest Academy avec des bourses études. Ce n’est pas qu’un projet sportif mais aussi, un projet social certain !
L’application sera disponible sur tous les smartphones ?
Oui, aussi bien disponible sur Androïd que sur IOS.
Sera-t-elle payante ?
Non, elle sera gratuite.
Avez-vous déjà proposé ce challenge à l’étranger ?
Oui, pour être tout à fait franc, notre ambition est vraiment internationale. On lance le concept de la Starkontest Academy au Cambodge, en Somalie, en Cisjordanie et en Haïti dès la première année. On a déjà des sollicitations pour une dizaine d’autres pays dont le brésil et l’Afrique du sud. Notre ambition affichée est sous 3 ans, 100 pays participants au Starkontest !
Combien êtes-vous à travailler pour Starkontest ?
Nous sommes 3 pour l’instant. L’objectif est de simplifier les démarches d’inscription, de participation, ainsi que l’aménagement de l’espace de jeu. On garde en tête cette simplicité maximale. Le challenge international connecté doit permettre à des jeunes qui n’ont pas la possibilité de venir en France comme pour les Dom-Tom par exemple de participer à cette aventure.
Avez-vous une anecdote à nous raconter sur cette aventure ?
Il y a un exemple qui illustre parfaitement la dimension sportive mais aussi socio-éducative du projet : c’est la rencontre avec 2 jeunes haïtiens qui avaient la forte volonté de participer à cette aventure. Ils s’entraînent tous les jours pour être performant le 25 octobre prochain. Ils ont aménagé par exemple leur espace de jeu avec des bouteilles d’eau minérale. C’est assez symbolique quant à la simplicité du concept. On peut aménager un parcours avec 3 fois rien. Notre projet a un sens pour ces jeunes qui n’ont pas accès facilement au sport.
Quelles sont les prochaines dates du Starkontest ?
L’objectif est de démarrer dès janvier-février 2020, l’animation dans les quartiers. Pour le challenge international connecté, la date sera fixée avant la fin de l’année et ça sera vraisemblablement entre juin et septembre 2020. Et pour l’événement à Paris, ça sera aux alentours d’octobre-novembre 2020. Notre idée est de garder cette finale internationale à Paris.
Une visibilité sur les réseaux sociaux ?
A partir du 25 octobre, ça sera notre travail de faire connaître l’application via les réseaux sociaux. On s’est rapproché d’un cabinet presse également pour nous aider dans cette démarche. Dernièrement nous avons eu droit à un coup de projecteur dans Sports & Stratégies et le journal l’Equipe.
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